Le saviez-vous ?
3000 nouveaux cancers et 1100 décès évitables chaque année
Cytologie et HPV : un parcours de soin simplifié et maîtrisé
Les papillomavirus humains (HPV) sont des virus à ADN de petite taille, très résistants, qui infectent les épithéliums cutanés et les muqueuses.
L’infection à HPV est l’infection sexuellement transmissible (IST) la plus fréquente et se transmet par contact cutanéomuqueux. Environ 40 types d’HPV infectent les épithéliums muqueux, ils sont classés en fonction de leur potentiel oncogène.
Une infection par des types à faible risque ou non oncogènes, tels que les types 6 et 11, peut provoquer des anomalies bénignes des cellules cervicales, des verrues génitales ou condylomes et des papillomes laryngés.
→ Les types d’HPV à haut risque (types 16 et 18 principalement), ou oncogènes, agissent en tant que carcinogènes dans le développement du cancer du col de l’utérus, d’autres cancers anogénitaux et des cancers de l’oropharynx.
→ L’HPV16 est l’HPV à haut risque le plus fréquemment détecté dans la population, il est de loin le type prédominant causant le cancer du col utérin dans le monde (env. 60%), suivi du HPV18 (env. 15%).
Le dépistage en pratique
La prise en charge du dépistage de cancer du col utérin par la recherche primaire du génome de Papilloma Virus Humain (HPV) publiée au Journal Officiel est entrée en vigueur le 1er avril 2020.
Cette démarche s’inscrit dans le cadre d’une campagne nationale de dépistage organisée selon la recommandation de l’INCA et de la H.A.S.
→ 2 choix de dépistage primaire sont proposées selon l’âge des patientes
Prise en charge
Le test HPV est pris en charge pour les femmes de 30 à 65 ans.
Les laboratoires de biologie médicale, grâce à leur maillage territorial et à leur présence de leur locaux professionnels de santé compétents et disponible, peuvent jouer un rôle déterminant dans cet accès au dépistage.
Algorithme décisionnel
Pour les femmes âgées de 30 à 65 ans auxquelles un test HPV a été proposé en dépistage primaire du CCU.
Quels prélèvements réaliser?
- Prélèvement cervical : il est important d’utiliser un milieu compatible pour la PCR et la cytologie (cytobrosse en milieu liquide).
- Un auto-prélèvement est aussi possible, parlez-en à votre biologiste